Pas un seul mot écrit depuis deux ans et demi sur ce blog ! Whaou !
Mais bon, c’était pour une excellente raison, la meilleure : tous ces mots, je les ai gardé précieusement pour mon premier roman que j’ai achevé dans un sprint ultime en février 2020.
En deux ans de temps, j’ai réalisé l’un des rêves de ma vie, écrire un roman, celui de Lorraine et de son rêve de croisière ! 🙂
Le roman s’appelle « Shimmy shimmy » pour le moment mais il est amené à changer, je le pressens !

Pour la petite histoire, peu de temps après avoir écrit le premier billet de ce blog, je me suis sentie investie d’une motivation extraordinaire. C’est comme si ce blog m’avait mis le pied à l’étrier, m’avait hissée là où j’avais tant de mal à aller, comme s’il avait éclairé mon chemin.
Je me rappelle que le matin avant d’ouvrir ce blog « Il était des histoires », il y a deux ans et demi, j’avais dévoré un bouquin qui ne payait pas de mine à première vue mais qui m’a aidée à me lancer dans l’écriture. Ce bouquin, c’est « Comment écrire un roman en 90 jours ? » de Conrad Jones.
Comme dans de nombreuses méthodes, j’y ai fait mon marché et y ai pris ce qui me séduisait de prime abord.
Voici les deux conseils de Conrad Jones qui ont aiguillé tout mon travail d’écriture, cela a été une révélation :
- chaque jour écrire 1500 mots
- chaque jour, relire, réécrire, corriger, améliorer, étoffer ce qui a été écrit les jours précédents
Durant six mois, pour écrire mon premier jet, je me suis contraint à respecter les 1500 mots par jour que je pouvais parfois dépasser selon mon inspiration et mon énergie. Je dois avouer que c’était parfois très difficile, j’écrivais mes chapitres à l’aveuglette et le fait de ne pas savoir ce que je devais écrire ne m’a pas facilité la vie. Pour le deuxième roman que j’écris en ce moment, je tente d’ailleurs une nouvelle approche, une planification plus détaillée pour baliser l’écriture des différentes scènes.
Concernant le deuxième conseil, j’ai trouvé formidable de revenir sur ce qui avait été écrit précédemment. Ce conseil m’a portée et c’est grâce à lui que j’ai pu avancer chaque jour dans l’écriture de mon roman : je m’en servais comme d’une rampe de lancement pour me replonger dans l’histoire, me reconnecter à mes personnages, à mes sensations, au fil de mon intrigue. Un autre avantage à cette technique, c’est la réécriture au fur et à mesure de l’avancée du roman. C’est un gain extrêmement précieux lorsque le premier jet du roman, déjà bien abouti, se termine.
L’inconvénient est ce sentiment désagréable et parfois démotivant que l’écriture du roman fait du surplace. J’ai été tentée à plusieurs reprises de tout abandonner, la fin me semblant totalement inatteignable. Mais il faut bien avouer que cette technique est une vraie force pour moi, un plus et j’y ai vraiment pris goût. La technique de la réécriture est une bonne parade pour vaincre la procrastination et le syndrome de la page blanche.
Ce flash back pour annoncer ici que mon manuscrit est terminé, qu’il compte 350 pages environ, que je l’ai fait lire à mes bêtas lecteurs que sont mes proches, mon mari, mes parents, mes sœurs et, étape décisive, durant le confinement, luttant contre ma peur, je l’ai envoyé à une trentaine de maisons d’édition, celles qui acceptaient les envois par mail. C’était le 27 avril dernier. Et depuis deux réponses, deux refus.
J’attends toujours le retour des maisons d’édition, cela fait trois mois, mais je ne ressens pas encore d’inquiétude, nous sommes encore dans les délais. D’après ce que j’ai pu lire à droite à gauche, le délai de réponse est de trois à six mois.
J’ai également déposé mon manuscrit sur le site des Nouveaux Auteurs pour participer au concours 2021 de Femme actuelle, cette année, le jury est présidé par Françoise Bourdin. Cela fait un mois, et il est toujours en approbation. Donc là encore, j’attends.
Et la suite me direz-vous ?
Je ne me décourage pas. Je crois en Lorraine, Jacky, Mado, Gilles et Maryline. Ces personnages ne me quittent jamais, ils sont tout pour moi, jamais je ne les laisserais tomber, il ne faut pas qu’ils tombent dans l’oubli. Je ne peux pas leur faire ça. Oui, vous me prenez certainement pour une cinglée, mais je les imagine si bien mes personnages, ils sont si réels pour moi. Ils ont leur vie, là-bas, à Lapalisse, ce petit village du bourbonnais sur la Nationale Sept où j’ai planté le décor de mon roman.
Si je ne parviens pas à me faire publier par la voie traditionnelle, je suis tentée par l’auto-édition en format numérique. Cette idée, très tentante, fait son chemin petit à petit.