Il était une fois des histoires

Le blog de Laetitia Midou, romancière

Ca, c’est la question piège. Vraiment !

Mon roman « Shimmy shimmy ! », je ne sais pas le classer, le catégoriser dans un genre. Pour moi, il est hors genre car il est fait de plusieurs genres : saga familiale, feel good, roman d’apprentissage.

Le problème est qu’il important de classifier les romans mais quel casse-tête !

Si je ne devais choisir qu’un genre, je choisirais Saga familiale. Mais peut-on réellement le qualifier de saga familiale ?

Quand on regarde la définition dans Babélio : « Une saga familiale est un récit, une épopée à caractère quasi mythologique racontant l’histoire d’une famille sur plusieurs générations. »

Oui, effectivement, mon roman retrace l’histoire de Lorraine et de sa famille, soit trois générations racontées, celle des grands-parents, Marguerite et Marcel, celle des parents de Lorraine, Jacky et Mado. Le roman raconte également le destin tragique de Mathias, le frère de l’héroïne et des personnages qui gravitent autour de cette famille.

Raconter des histoires de famille et leurs secrets, c’est mon dada je l’avoue.

Toutefois, mon roman parle d’autres choses : il parle du destin de Lorraine, de ses tentatives pour se sortir du pétrin familial et réaliser enfin son rêve de croisière. A ce titre, il s’agit d’un roman d’apprentissage ou roman d’initiation.

Le roman d’apprentissage ou d’initiation ou de formation, d’après l’encyclopédie Larousse en ligne , « désigne un type de récit où le personnage principal se « forme » et mûrit au contact du monde et par les expériences qu’il y vit. Le roman de formation ne part pas de l’idée de l’homme « fait » qui aurait à se confronter à un ordre figé (épique) sous la forme d’une épreuve, mais introduit la notion optimiste de devenir, tant pour l’individu que pour la société où il évolue : la vie est un champ d’expérience, une école qui modèle progressivement le héros et sa conception du monde ».

Si on fait un parallèle avec mon roman, Lorraine se jette dans l’arène de la vie, se frotte aux difficultés qui se présentent à elle avec plus ou moins de réussite, hésite à se lancer au départ puis se bat contre elle et son entourage pour tenter de se hisser progressivement vers son rêve.

Mon roman est une saga familiale, un roman d’initiation mais également un roman feel good ou optimiste car oui il se finit bien, il fait du bien, il transmet un message optimiste. On en ressort, je l’espère, revigoré !

Saga familiale, roman d’initiation, feel good, mon roman est un mélange de tous ces genres. Difficile d’en privilégier un plus qu’un autre.

A moins d’inventer un nouveau genre : la saga familiale feel good !

Pourquoi pas ?

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