Que de pluie en ce début d'été....
D’habitude, la pluie me porte pour travailler. Mais là, trop de pluie cet été ! Les champs autour de moi sont imbibés d’eau, mon moral aussi ! Je rêve d’un été normal, bien au sec ! 🙂

Alors, malgré tout, bonne nouvelle, j’ai débuté le travail sur la deuxième partie. J’ai travaillé 4 chapitres. Bon. Et c’est tout. Quelle productivité ! Ce week-end, je n’ai même pas posé un œil sur mon manuscrit. J’ai lu et regardé quelques films. Mais bon, soyons positif, j’ai tout de même avancé, c’est le principal.
Franchement, entre nous, je déteste être dans cet état d’esprit qui oscille entre flottement, découragement et envie d’écrire malgré tout avec des idées de scénario plein la tête. Au moins de ce côté-là, côté imagination, ça ne chôme pas ! J’ai même trop d’idées et par là-même, une frustration qui grossit à vue d’œil. Et une boule dans le ventre rien que d’y penser ! Terrible !
J’aimerais tant finir la réécriture de mon premier roman mais je ne veux pas le bâcler, c’est mon premier manuscrit, j’y tiens trop. J’adore mon histoire, mes personnages. C’est mon bébé, mon premier bébé. Oui, il me donne du fil à retordre mais je le dorloterais jusqu’à son point final. Ca prendra le temps que ça prendra. Enfin, s’il pouvait être terminé avant la fin de l’année, ça serait tip top.
Entamer un autre travail d’écriture en parallèle, je n’y tiens pas trop. J’ai peur de diluer ma concentration et finir par délaisser le chantier de réécriture qui reste ma priorité.
Pourtant, j’aimerais retrouver le plaisir pur de l’écriture, échafauder des intrigues, construire des personnages, laisser divaguer mon stylo sur mon petit cahier.
Mais j’ai un problème : je suis trop rigide. Et cette rigidité me pénalise. C’est le serpent qui se mord la queue. Je ne veux pas écrire de nouvelles histoires tant que la réécriture de mon premier roman n’est pas achevée. Mais comme la réécriture me plombe, je n’avance pas, je freine et stoppe, devenant récalcitrante devant l’effort considérable à fournir.
Là où il n'y a pas de plaisir...
J’en suis là, je n’ai plus de plaisir, je souffre, ce travail intellectuel de réécriture requiert des ressources que je ne possède plus depuis notre retour de Metz : l’entrain, la motivation, le courage, l’énergie et une concentration à toute épreuve.
Bref, ce n’est pas gagné et à la fin de la semaine, nous partons en vacances du côté de Nantes et Belle-Ile-en-mer.
J’espère vous revenir d’ici 3 semaines environ avec une énergie décuplée prête à attaquer une rentrée d’écriture et de réécriture sur les chapeaux de roues !
A très bientôt, prenez soin de vous 🙂