Les vacances sont terminées et j’ai repris le travail depuis une bonne semaine. Bye bye Belle-île-en-mer !

Dans mes valises, j’avais emmené de quoi écrire : des projets de roman surtout, des projets plaisir et excitants et puis, ô surprise, je n’ai pas écrit une seule ligne ! Je n’ai pas eu une seule minute pour pratiquer l’écriture. Avant de partir, comme d’habitude, je fantasme mes vacances. Je m’imagine écrire sur une terrasse, le matin ou le soir, inspirée. Très inspirée. A la fin des vacances, j’ai pondu un petit chef d’œuvre, au moins un premier jet ! 🙂
Mais dans mon fantasme, j’oublie ma famille.
Et oui, c’est le paramètre que je n’intègre pas dans mes fantasmes d’écriture : les enfants, mon mari, le collectif, quoi. A la maison, je parviens à m’isoler, j’ai une pièce à moi, tranquille, loin de l’agitation familiale. Mais en vacances, on est collés serrés en permanence, c’est d’ailleurs l’objectif de nos vacances : passer du temps en famille. Alors, écrire en vacances, je ne peux pas l’envisager une seule seconde. C’est IM PO SSI BLE !
J’ai passé de belles vacances, totalement déconnectées de l’écriture, du geste d’écriture. Les idées, par contre, n’étaient pas en vacances, mon carnet en est rempli. Des idées de titre de roman, des ébauches de personnage ou de scénarios….
Où en est ce chantier de réécriture, parbleu ?
Au point mort !
Par contre, si je n’ai pas écrit en vacances, j’ai eu tout le loisir de penser à des scénarios d’organisation de mon travail d’écriture, à mettre en place pour la rentrée.
Mon brainstorming estival a porté ses fruits. J’ai décidé de m’atteler à une nouvelle routine d’écriture :
- un jour dans la semaine, je me consacrerais à 100% à la réécriture de mon premier roman : ce jour sera certainement un samedi.
- un deuxième jour dans la semaine, je commencerais à reprendre le premier jet de mon deuxième roman : je pense que ce manuscrit a du potentiel. Il est totalement écrit sur papier, je dois donc le retranscrire sur ordinateur dans un premier temps, tout en m’attachant à travailler le style, la caractérisation des personnages et l’intrigue.
- deux à trois plages dans la semaine pour écrire sur un nouveau texte, sur une idée qui m’est apparue durant les vacances : j’ai déjà écrit sept chapitres.
Avant mes vacances, ici-même, j’évoquais mon épuisement et mon manque d’enthousiasme à m’atteler à la réécriture de mon premier manuscrit. Il est évident que la création en tant que telle me manque. L’écriture ne doit pas se résumer à la réécriture, c’est rébarbatif à la longue. En filigrane, je dois mûrir d’autres histoires et les poser en mot. C’est trop frustrant de devoir attendre la fin de la réécriture de Shimmy shimmy ! pour aborder d’autres projets d’écriture.
Je veux continuer à être enthousiaste et passionnée et j’espère que cette nouvelle organisation y contribuera.
Je vous tiendrais au courant 🙂